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Optimisation de l’envoi d’emailing : sélection de l’heure idéale

21,33 %. Ce n’est pas un chiffre sorti d’un chapeau, mais la moyenne des taux d’ouverture observés pour les campagnes d’emailing. Pourtant, derrière cette statistique, se cachent des écarts vertigineux. Envoyez un email un mardi matin à 9 h, puis refaites l’expérience un jeudi à 15 h : les résultats ne se ressembleront pas. Les usages changent selon le secteur, la cible, le fuseau horaire. Impossible de compter sur une recette unique.

Les études sont formelles : viser le début de semaine, entre 8 h et 10 h, reste souvent la meilleure option pour maximiser l’ouverture. En revanche, s’aventurer le week-end, c’est prendre le risque de passer sous les radars. Ce constat ne s’applique pas à tous : dans le B2B ou certains segments très précis, la règle peut voler en éclats.

Comprendre l’impact du timing sur la performance de vos emails

Une campagne emailing, ce n’est pas qu’un objet accrocheur ou un joli visuel. Le moment où le message atterrit dans la boîte de réception joue un rôle décisif sur le taux d’ouverture, le clic, la conversion. L’email envoyé pile au bon moment s’impose en haut de la boîte mail, capte l’attention, provoque une action. Ratez la fenêtre idéale, et le message s’enfonce dans la masse, vite zappé.

Les chiffres sont limpides : choisir la bonne heure influe directement sur vos performances. Quand on s’applique à optimiser le moment d’envoi, chaque minute compte. Les habitudes varient d’un secteur à l’autre, d’un public à l’autre, mais un principe domine : pour toucher juste, il faut viser le pic d’attention de vos destinataires.

Voici en quoi le timing change la donne :

  • Un email envoyé au moment opportun a toutes les chances d’arriver en haut de la boîte de réception.
  • L’ouverture dépend du contexte : pause-café, début de journée, fin de réunion…
  • Le taux de clic grimpe si le message tombe dans une routine numérique déjà installée.
  • La conversion suit, logique quand l’interaction démarre au bon moment.

Maîtriser l’heure d’envoi ne relève pas de l’improvisation. Cela nécessite d’observer de près les comportements, de cerner les cycles d’activité, d’analyser sans relâche les résultats. Les professionnels aguerris le savent : affiner le timing, ça se travaille, ça se peaufine, en phase avec les évolutions de l’audience et du marché.

Quels sont les jours et horaires qui maximisent l’ouverture et l’engagement ?

Choisir le bon créneau horaire ne relève pas du hasard. Tout part d’une connaissance fine de l’audience et d’une analyse pointue des usages propres à chaque secteur. En B2B, le mardi et le jeudi sortent du lot : envoyer des emails entre 8 h et 11 h, puis entre 13 h et 15 h, donne souvent des résultats supérieurs. Ces plages horaires sont à privilégier, tandis que le lundi matin, le vendredi après-midi et le week-end traînent derrière, victimes d’une attention en berne.

En B2C, les règles changent. Les campagnes visant le grand public performent davantage tôt le matin, après 18 h ou le week-end. Cela s’explique par la forte consultation mobile hors heures de bureau : beaucoup jettent un œil à leur boîte mail au réveil ou pendant la pause déjeuner.

Le secteur d’activité pèse lourd dans le choix du moment d’envoi. Voici quelques exemples concrets :

  • Un acteur e-commerce vise le mardi ou jeudi à 10 h.
  • Un éditeur SaaS préfère le mardi ou jeudi entre 14 h et 15 h.
  • Les services professionnels optent pour le lundi ou mardi entre 8 h et 10 h.
  • L’hôtellerie penche pour le jeudi matin.
  • Les organismes à but non lucratif privilégient le mardi ou jeudi, entre 15 h et 16 h.

Envoyer à la bonne heure ne suffit pas si l’on cible plusieurs pays : le fuseau horaire devient alors une variable clé. Il faut caler l’envoi sur le rythme local pour maximiser la visibilité. Multiplier les tests A/B sur ses segments d’audience reste la meilleure méthode pour coller aux habitudes réelles et ajuster sa stratégie.

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Des conseils concrets pour adapter l’envoi à votre audience et améliorer vos résultats

Pour tirer le meilleur parti des campagnes, il vaut mieux s’appuyer sur les outils actuels. Mailchimp, Brevo (ex-Sendinblue), ActiveCampaign : ces plateformes offrent des fonctionnalités avancées de test A/B et d’automatisation. Elles permettent de comparer différents créneaux horaires et d’identifier ceux qui génèrent le plus d’ouvertures et de clics sur chaque segment.

La personnalisation s’affine. L’intelligence artificielle intégrée à certains outils, comme Seventh Sense ou la fonction Smart Send Time de Mailchimp, ajuste le timing à chaque destinataire en se basant sur ses interactions passées. Une approche guidée par la donnée, et qui fait la différence.

Pour structurer efficacement votre démarche, voici les étapes à suivre :

  • Segmentez par comportement utilisateur, type d’appareil ou localisation.
  • Testez plusieurs plages horaires sur chaque segment grâce à des tests A/B rigoureux.
  • Analysez les résultats après chaque campagne : ouvertures, clics, conversions.
  • Réajustez régulièrement, car les habitudes changent, parfois à toute vitesse.

Segmentation et itération sont les maîtres-mots : il s’agit d’ancrer sa stratégie sur les usages réels, pas sur des moyennes globales. Grâce à l’automatisation et à une exploitation fine des données, personnaliser le moment d’envoi devient un levier tangible pour améliorer les résultats.

Au bout du compte, l’optimisation de l’envoi d’emailing ressemble à une course de fond : chaque ajustement, chaque test rapproche du timing parfait, celui qui fera la différence entre un message lu et une opportunité manquée.